La Loue et le Doubs sont classés en liste 2 au titre de l’article L.214-17 du Code de l’Environnement. Ce classement impose de restaurer la continuité sédimentaire et la continuité piscicole. Au préalable, EDF souhaite au préalable, à travers un suivi, évaluer la fonctionnalité de ces continuités au droit de ses ouvrages.
L’objectif est d’évaluer l’impact des ouvrages sur le transit des sédiments et sur la circulation piscicole à la montaison et à la dévalaison.
Le Centre d’Ingénierie Hydraulique d’EDF a donc fait appel à Dynamique Hydro pour réaliser la mission de suivi de la charge solide grossière, au droit du barrage de Crissey sur le Doubs et du barrage de Châtillon sur la Loue, à l’aide de traceurs équipés de Transpondeurs Passifs Intégrés (PIT).
L’objectif de ce projet est double :
La campagne de terrain sur la Dore continue aujourd’hui.
Cette fois, c’est Loïc & Clément qui se sont rendus sur le terrain.
L’objectif de cette campagne est d’appliquer le protocole qui permet d’évaluer l’impact de l’ouvrage sur la rivière, à travers notamment, des relevés EVHA, des mesures de débits, etc.
Nous nous concentrons particulièrement sur l’analyse de l’impact de l’ouvrage sur le transit des sédiments et les circulations piscicoles.
Ces relevés de terrain nous permettrons d’établir le diagnostic sédimentaire et piscicole de la Dore. Retrouvez les détails de cette mission en cliquant sur cette page !
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Le torrent du Glapet prend naissance sur les parois déchiquetées de l’aiguille Croche (2487 m) qui surplombe le domaine skiable de la cote 2000 de la station de Megève.
Après un premier bassin de réception alimenté par des laves torrentielles, le torrent adoucit sa pente, puis il traverse les gorges du Tour, avant de déboucher dans le centre-ville de Megève.
Le bassin versant et le torrent ont été fortement aménagés depuis les années 1960, sans gestion réfléchie et concertée de la charge sédimentaire : pistes de ski, aérodrôme d’altitude, traversées diverses (gués, ponts, passerelles), aménagements du centre-ville (murs, enrochements).
Cela a conduit à de profondes incisions (jusqu’à 7 mètres) et des déstabilisations de berges génératrices d’embâcles de bois. Les obstructions d’ouvrages de traversées sont monnaie courante, toujours gérées par plus d’extraction des matériaux.
Après un diagnostic poussé sur l’ensemble du bassin versant, ce qui n’était au départ qu’un plan de gestion des matériaux est devenu un plan de gestion et d’aménagement sur les secteurs problématiques, englobant le Glapet et deux de ses affluents.
Ce plan propose une gestion raisonnée bousculant les pratiques locales, dans un but de protection des biens et des personnes, de bonne gestion des deniers publics et de restauration du milieu naturel.
Du mardi 7 au jeudi 9 octobre, Loïc et Baadïs se sont rendus sur la rivière Dore, dans le Puy-de-Dome.
Ces deux jours ont été l’occasion de mettre en place le protocole élaboré en collaboration avec EDF-CIH pour évaluer l’impact de l’ouvrage sur la rivière.
Nous nous intéressons ici particulièrement à son impact sur le transit des sédiments et les circulations piscicoles afin d’établir le diagnostic sédimentaire et piscicole de la Dore.
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